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Cercle de correspondance LTN

Compte-rendu du 19 mai 2020

La réunion virtuelle est ouverte à 18h, présidée par le Vénérable Maître du jour, Catherine D. assisté par du Secrétaire, Philippe D, et du Webmaster, Jérôme M., réunissant jusqu'à 40 membres des LNFU.

L’ordre du jour de cette 8e PAT est rappelé en début de séance :

  • “Pourquoi aimons-nous tant la maçonnerie ?” (introduction par le VM)

  • Interview d'un Maçon (dé)confiné : Marc M.

  • Une chaîne d'union est formée à la fin de la PAT

  • Une synthèse a été publiée dans le bulletin de La Truelle Numérique n° 27.

Pourquoi aimons-nous tant la maçonnerie ?

Introduction par le Vénérable Maître du jour Catherine D.

Voilà bientôt 20 ans que je suis franc-maçon. Jamais je n’ai laissé tomber, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige. Malgré la maladie, certains problèmes rencontrés dans la vie profane mais aussi les plus grands bonheurs, qui pourraient tout autant nous en éloigner (une belle rencontre amoureuse, être grand-mère pour la première fois), malgré des déceptions, des désillusions dans la vie maçonnique qui conduisent parfois à changer de loges ou même d’obédience quand on constate d’évidence que nous avons été mal « orientés ». Fidèle, comme nombre d’entre vous (Pierre PJ, franc-maçon depuis près de 60 ans, Marc 45, Thierry 44, Roger, 40, et d’autres encore). Et comme nombre d’entre vous, je m’interroge encore et toujours sur la nature de l’attachement que j’ai pour la franc-maçonnerie et je me pose - et je vous pose - cette question : « Pourquoi aimons-nous tant la franc-maçonnerie ? »

Pour tenter d’y répondre, je vais partager avec vous un extrait d’un livre maçonnique américain qui date de 1925 (revu et augmenté en 1949) :

OLD TILER TALKS « Les causeries du vieux tuileur »

70 questions/réponses (il y en avait 31 en 1925, il y en a 70, classées en 7 chapitres de 10 entretiens dans la version de 1949) - (Livre en accès libre sur internet en PDF - en anglais)

Carl H. Claudy (1879/1957)

Claudy (photo), américain, journaliste au NY Herald, pionnier et prospecteur (pétrole) en Alaska, passionné de photographie et d’aviation.

Auteur de livres de science-fiction: Thousand years a minute / The mystery man of Mars / The blue Grotto terror.

Il sera initié à Washington en 1908 à 29 ans dans la Loge Harmony n°17 et sera GM du District de Columbia en 1943. Il a rédigé plus de 350 short talks, mais aussi un Dictionnaire maçonnique de poche, Les causeries du vieux Tuileur, Les causeries du vieux Passé Maître, C’était des frères (24 nouvelles), Introduction à la fm au grade d’Apprenti Entré, au grade de Compagnon et au grade de Maître, et enfin le Livre du Maître, La griffe du Maître etc...

Traduction : “La franc-maçonnerie est voilée dans l’allégorie et illustrée par des symboles parce que c’est le plus sûr moyen d’enseigner les vérités morales et éthiques. Ce n’est pas seulement avec le cerveau et l’intelligence que l’initié doit aborder la franc-maçonnerie, mais c’est aussi avec le cœur.”

Sur la couverture de Old Tiler talks, nous y voyons un tuileur qui siège bien sûr devant la porte du temple, portant un tablier blanc (les tabliers maçonniques américains sont très simples et peu ornementés) et un collier se terminant par une épée, son épée dans la main gauche. Il porte un costume 3 pièces couleur Camel, taillé dans un velours (ou une flanelle ?) souple et confortable, une chemise blanche et une cravate rouge : les maçons américains ne sont pas toujours très bien habillés en loge, et même dans ce cas, ce n’est jamais le dress code anglais « black and white ». Il n’est plus très jeune (il a les cheveux blancs) ; assis dans un large fauteuil assez confortable, il fume lascivement un cigare. Voici donc la couverture. Hors champ : on devine un jeune maçon, nouvellement initié, devant sortir de la loge lors du refreshment, lors de l’ouverture et de la fermeture des travaux aux 2e et 3e Grades ou à l’issue de la tenue (bien sûr au rite d’York qui, sur ce point, suit les mêmes règles qu’Emulation) qui régulièrement vient le trouver et lui pose toutes les questions qui lui passent par la tête. Ce jeune apprenti est parfois soucieux, démoralisé, scandalisé, déçu et parfois aussi, comme aujourd’hui : exalté mais perplexe ! Le vieux Tuileur, qui aussi est son mentor, ne manque ni d’humour ni de connaissance maçonnique. Sérieux sans se prendre au sérieux, débonnaire, sage, accueillant et bienveillant. Il procède de façon dialectique avec ce jeune frère fougueux, passionné, un peu à la manière de Socrate (la maïeutique) : l’aider, par des séries de questions, à accoucher de lui-même, à trouver les réponses qu’il fournit. Souvent, le Vieux Tuileur puise dans la bibliothèque (lucky man ! car il y a une bibliothèque sur les parvis, qui semble bien fournie et qu’on imagine sans peine toute de bois sombre).

Le Vieux Tuileur nous parle : Why Men Love Freemasonry?

Pourquoi les hommes aiment-ils la franc-maçonnerie ?

Le nouveau frère s’assit à côté du Vieux Tuileur sur les parvis, croisa les jambes et sortit sa boîte de cigares : « Prenez-en un et rassurez-moi » … Le Vieux Tuileur accepta le cigare avec un sourire. « Il m’arrive, à moi aussi, d’être perplexe, dit-il, racontez-moi ».

« Je suis complètement fou de maçonnerie. Je l’aime ! Comme sans doute beaucoup d’autres. Et je ne sais pas pourquoi. Je n’ai trouvé personne qui puisse m’expliquer. Mais vous, le Vieux Tuileur, pourriez-vous me dire pourquoi les hommes aiment (tant) la maçonnerie ? »

Le Vieux Tuileur se leva, traversa la pièce en direction de la bibliothèque, en ôta un des volumes. « J’ai lu cette question dans ce petit livre : La magie de la Franc-maçonnerie, d’Arthur E. Powell. Je vais vous en lire un extrait ». Il tourna les pages, trouva le passage souhaité et s’assit. « Pourquoi les hommes aiment-ils la maçonnerie ? Quel attrait les conduit-il vers elle ? Quel sortilège les tient-il ensemble pendant de longues années ? Quel lien s’attache-t-il à nos cœurs quand tant de fils sont rompus sur les rudes voies de la vie ?... Quels secrets les montagnes murmurent-elles à l’homme qui les arpente, silencieusement - mais si clairement qu’ils peuvent être entendus malgré le vacarme du monde ? Quels mystères la mer raconte-t-elle au marin ? Le désert au nomade ? La glace des pôles à l’explorateur, les étoiles à l’astronome ? C’est lorsque nous aurons répondu à ces questions que nous pourrons peut-être discerner la magie de la maçonnerie. Qui sait ce qui passe de cœur en cœur, comment et pourquoi, à moins que ce ne soit le long câble de halage qui nous relie à Dieu ».

Le Vieux Tuileur referma le livre et attendit.

« Le câble de halage de Dieu », répéta le nouveau maçon. « C’est une très belle phrase ».

« C’est bien plus qu’une phrase, je pense » répondit le Vieux Tuileur. Tel que je le vois, le cœur de la maçonnerie, qui attire et retient toutes sortes d’hommes, c’est justement cela - le désir de communion avec le Très haut ».

Le jeune maçon répondit : « Oh, vous devez vous tromper. Les hommes qui cherchent Dieu vont à l’église ».

« Allez-vous à l’église ? » lui demanda le Tuileur.

« Eh bien, euh… quelquefois ! »

« Et pourtant », répondit le Tuileur, « vous ne manquez jamais de venir en loge »

« Non, en effet, mais… »

« Peu importe le « mais » », reprit le Vieux Tuileur en souriant. Nombreux sont ceux qui viennent en loge et ont difficilement le cœur à aller à l’église. La loge n’est pas un substitut de l’église. La maçonnerie n’est pas une religion, bien qu’elle soit religieuse. Si l’église est parfois en défaut, c’est parce que toutes les institutions humaines le sont par moment. Aucun ministre du culte ni aucune église ne peut satisfaire tous les hommes. Certains trouvent dans la maçonnerie une communion avec le Très Haut qui leur procure une plus grande satisfaction encore que dans une église. Je pense que c’est la vraie raison pour laquelle certains hommes aiment autant la franc-maçonnerie ».

« Vous me considérez comme bien plus religieux que je ne le suis » dit le jeune maçon.

« Les hommes sont incurablement religieux » affirma le Vieux Tuileur. « Beaucoup ne le savent pas, et refusent d’appeler les choses par leur nom, comme vous par exemple. Dans une église, on dit aux hommes toutes sortes de choses à propos de Dieu. On vous enseigne un crédo et un dogme. Dans une loge, ce n’est pas le cas. Dans une église vous êtes tranquille, respectueux, et vous murmurez si vous prenez la parole. Une loge est plus intime, plus personnelle. Vous pouvez être enjoué dans une loge (sauf pendant une cérémonie !). On y trouve seulement d’autres frères, qui réfléchissent comme nous le faisons ; qui croient en un Dieu comme nous le faisons. Qui répètent les mêmes paroles, agitent les mêmes pensées maçonniques et accomplissent les mêmes actes maçonniques que nous-mêmes. C’est pourquoi avec eux nous sommes chez nous…

Au fil des années, des grades profonds et simples nous font tisser le lien mystique. Nous ne pouvons dire de quoi il est fait. Nous ne pouvons pas lui donner un nom. St Augustin, qu’on interrogeait à propos de Dieu, répondit « Je le savais jusqu’à ce que vous me le demandiez ; et maintenant que vous me le demandez, je ne le sais plus ». Au fond de votre cœur, poursuit le Vieux Tuileur, vous savez, comme je le sais, ce qu’est le lien mystique, ce qu’est la franc-maçonnerie. Mais vous ne pouvez pas le dire, pas plus que je ne le peux. C’est trop profond pour être dit avec des mots, c’est pourquoi nous utilisons des symboles car les mots seuls ne peuvent l’exprimer…

Au plus profond de nous, il y a quelque chose qui comprend ce que notre cerveau ne peut concevoir ; quelque chose qui sait ce que nos esprits ne peuvent appréhender. Et la maçonnerie parle à ce quelque chose dans sa propre langue. Si nous devons y mettre des mots : Dieu est le seul terme qui paraisse convenir. Mais quand nous disons Dieu, nous n’évoquons pas de divinités particulières, mais tout ce qui, par Dieu, est beau dans la vie, dans l’amitié, dans l’amour, dans la fraternité

C’est pourquoi, mon frère, il n’y a pas de raison d’être perplexe. Nul ne peut répondre à votre perplexité. Les hommes aiment la franc-maçonnerie parce qu’elle frappe au plus profond du cœur de l’homme et apporte une réponse à la question qu’aucune langue ne peut exprimer ».

« A moins que ce ne soit la langue du Sage, sage et Vieux Tuileur ! » acheva le nouveau frère, plein d’esprit. Et encore merci à vous, car maintenant je ne suis plus perplexe !».

"The mystic tie"

Je voulais partager ce texte avec vous parce qu’il dit exactement ce qui fait mon attachement très singulier pour la franc-maçonnerie. Et en particulier, son côté religieux (même si ce terme est de nos jours, et surtout en France, d’un emploi souvent malaisé, et nous pourrons en reparler car pour moi, la fm aura été un substitut de religion), ce lien transcendantal qui nous unit tous, de cœur en cœur, et que les anglo-saxons appellent the mystic tie (le lien mystique)

(Roger vous présentera le livre d’Allen E. Roberts. Cf La lampe d’Aladin, sur la couverture, qui est la représentation classique de la connaissance)

Peut-être en effet que pour certains d’entre nous - dont j’étais - qui n’allions plus dans aucune église, peut-être parce que nous ne nous y sentions peu à l’aise (pas légitimes, un peu gênés), mais qui aimions en revanche les églises vides, à cause d’une espèce de magie qui les caractérise, la maçonnerie nous a offert enfin un espace spirituel (réel, le temple, et en nous), un lieu où penser Dieu d’une façon beaucoup plus libre, à l’aune de rituels peuplés de références, de citations bibliques judicieusement choisies et librement reçues.

Elle offre d’aller à la rencontre de cette part mystique qui est au plus profond de chaque homme, au-delà du temps et de l’espace, comme tout invariant anthropologique. Un appel, un désir, une soif de beauté ineffable, une aspiration que nos rituels nourrissent, grade après grade.

Elle offre une possibilité de nommer Dieu, de se l’approprier sans crainte, voire d’en faire, comme moi, un consolateur (Evangile de Jean, chapitre 14 verset 16 : « et moi je prierai le Père et il vous donnera un autre Consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous »), et surtout d’oser établir l’improbable (l’incroyable) dialogue. Chacun d’entre nous lui donnant (à ce Dieu) sa propre définition : soit celle proposée par la religion à laquelle il appartient, soit celle qu’il s’est forgée, tout au long de ces « années de pèlerinage » que sont nos parcours maçonniques – je parle ici d’une maçonnerie traditionnelle qui, comme la nôtre, renvoie en permanence à une transcendance.

Je dis et répète à l’envi la formule « que la maçonnerie nous offre » car c’est bien d’un présent qu’il s’agit, un dépôt précieux. Ce cadeau soi-disant « indicible » que le vieux Tuileur sait pourtant si bien définir.

La franc-maçonnerie est un « tout en un ». Non seulement une quête spirituelle, mais aussi culturelle, intellectuelle, la possibilité de s’y faire des amis, partager des valeurs. S’intéresser à l’histoire, l’histoire des idées, la philosophie, l’anthropologie, l’iconographie, l’héraldique, la musique, le compagnonnage… Le champ d’investigation est tellement large qu’il justifie à lui seul l’importance d’y entrer jeune.

Voilà ce que je voulais partager avec vous après avoir, comme le jeune maçon de l’histoire, écouté le Vieux Tuileur.

  • Maintenant, et vous, pourquoi aimez-vous tant la maçonnerie ?

  • Que vous donnent à penser les propos du Tuileur ?

  • Selon vous, qu’est-ce qui fait la spécificité de la maçonnerie ?

Je souhaitais que notre PAT de ce soir nous donne l’occasion de réfléchir collectivement et d’échanger sur ce sujet…

Echanges collectifs : extraits :

Présentation par notre GM Roger D du livre "The mystic tie" d'Allen E. Roberts

"The mystic tie" : Expression utilisée communément par les maçons américains pour définir ce qui rassemble les francs-maçons. Ce livre a été inspiré par les shorts talks de Claudy.

Jean-Claude A. nous incite à apprendre et comprendre les différents degrés de lecture, celui du tuileur notamment.

Catherine insiste sur le lien indicible formé par "The mystic tie", il y a de quoi nourrir de nombreuses tenues. A force de pratiquer, on découvre effectivement différents degrés de lecture.

Un souvenir commun partagé à Goodwill il y a 30 ans, entre Roger et Jean-Claude, où le tuileur était René Guilly. Des apprentis se sont retrouvés à l'extérieur des parvis avec lui, et qui n'avaient aucune idée de ce qui se passait à l'intérieur et qui était René Guilly...Mais nous, Jean-Claude, nous ne l'avons jamais vu agir, car nous étions à l'intérieur !

Daniel L., futur affilié aux LNFU, mais déjà en règle avec le trésor, trouve un côté sentimental raisonné au sein des LNFU. Egalement la foi nous permet de reposer l'esprit.

"C'est pourquoi avec eux nous sommes chez nous" pour Catherine D.

Et notre VM du jour nous offre cette maxime : "Faire d'un homme bien, un homme meilleur"

Interview d'un Maçon (dé)confiné

Le maçon (dé)confiné du jour est notre frère Marc M., Député Grand Maître

Mon Frère Marc, Député GM : depuis combien de temps êtes-vous franc-maçon ?

J'ai été initié le 8 avril 1974, à la Loge la France N°7, Régime Écossais Rectifié, GLNF Opéra, soit depuis 46 ans !

Etes-vous un Maçon vraiment confiné ?

Non, j'ai la chance d 'habiter un ancien corps de ferme, dans le nord de la seine et marne, très vaste disposant d'un terrain / jardin d'un hectare, donc pour moi ce n'est pas contraignant....

Quelles sont vos lectures maçonniques préférées ?

Tous les ouvrages sérieux traitant d'histoire maçonnique, ça me semble évident et je ne vais pas les citer tous...

Les livres de René Guilly comme ceux de Roger Dachez, de Philippe Langlet, Pierre Mollier, Pierre-Yves Beaurepaire, etc...

Je reste toujours "à l'affût" de la prochaine parution d'un livre dans ce domaine.

Rien de ce qui concerne l'histoire maçonnique ne m'est étranger, quel que soit le Rite étudié. (Même si cela concerne le REAA, nous confie t-il en souriant).

Quel livre maçonnique avez-vous usé à force d’y revenir ?

"La Franc Maçonnerie sous les Lys" de Roger Priouret, au risque de vous surprendre... Livre que j'ai lu il y a très longtemps, car l'ouvrage fut publié en 1953, et m'avait séduit car il parle du régime rectifié, de Willermoz, je l'ai lu à de nombreuses reprises.

Avez-vous répété des cérémonies pendant cette période ? Ou relu certains rituels ?

J'ai profité de cette période essentiellement pour relire les rituels Émulation des trois premiers grades ainsi que de certains rituels de Side degrees comme le Most Excellent Master, que l'on pratique assez peu.

Quels instants de la vie maçonnique vous manquent le plus actuellement ?

Tout simplement, le contact et l'échange avec les FF. et les SS., ce qui constitue l'élément essentiel de la vie maçonnique qui n'est qu'une branche de la vie sociale.

Quel est le plus grand regret de votre vie maçonnique ?

Mon plus grand regret est de constater que 45 ans après mon initiation, la situation de la Maçonnerie française ne s'est pas améliorée.

Totalement fragmentée, balkanisée, elle reste fidèle à toutes ses déviations que nous connaissons bien.

Il lui est plus facile d'organiser des colloques sur des sujets sociétaux (dont tout le monde se moque) que de s'unir et de participer à la lutte contre la pandémie qui nous frappe ! L'ensemble des obédiences maçonniques pouvaient facilement offrir 50 respirateurs à nos hôpitaux... L'ont-ils fait ? Non et seules les L.N.F.U. ont fait leur devoir.

Après, ce sont les mêmes qui se moquent des Shriners américains..Qu'ils en prennent de la graine ! Tout ça est consternant.

Quel est votre plus beau souvenir ?

Mon plus beau souvenir est d'avoir été armé Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte, en juin 1986, par le T.E.F. Pierre Fano au sein du Grand Prieuré de France.

Quels sont vos trois commandements maçonniques principaux ?

Assiduité en Loge / Bienveillance envers les autres / Respect de la hiérarchie maçonnique.

Quel mot représente le mieux la franc-maçonnerie ?

Fraternité.

Et pour les LNFU ?

Tradition.

Existe-t-il un Grade que vous souhaiteriez avoir ?

Un grade ? Non, plusieurs ! Je me suis concentré sur la Maçonnerie anglo - saxonne et souhaite qu'un jour nous puissions recevoir les Grades Maçonniques Alliés qui méritent notre attention car plusieurs ont été pratiqué longtemps en Angleterre même après l'Union de 1813 et sont relativement anciens. Ce tablier représente les 5 grades pratiqués à l'époque.

A quelle époque maçonnique auriez-vous aimé vivre ?

Bien entendu dans les années 1770/1780 à Paris et pour être plus précis au sein d'une loge comme celle des Amis Réunis de notre F. Savalette de Langes, un grand modèle de vertu maçonnique !

Si vous deviez partir sur une île déserte et n’emporter qu’un seul décor, lequel serait-ce et pourquoi ?

L'écharpe, le tablier et la médaille de l'Arc Royal.

Je le considère comme le nec plus ultra de la tradition maçonnerie. anglaise.

Quel est le Grade que vous préférez et pourquoi ?

Les grades du Grand Conclave Impérial de la Croix Rouge de Constantin.

A cause du rituel, des décors, des bijoux (je ne m'en cache pas) mais aussi parce que l'un d'entre eux propose une explication chrétienne de l'Arc Royal.

Avez-vous des « hobbies » maçonniques ?

Je passe beaucoup de temps sur le web à la recherche de médailles, de décors divers , de fabricants, de marchands, de libraires, bref c'est une façon un peu plus ludique de rester toujours connecté à la Franc Maçonnerie.

Nous formons une chaîne d’union virtuelle avant de nous séparer, guidée par notre VM du Jour, Catherine D.